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Témoignages - Anciens maires de Gatineau

28 novembre 2015

Marc Bureau

Ancien maire de Gatineau

 

Publié le 27 novembre 2015 à 00h00 | Mis à jour le 28 novembre 2015 à 00h00
(Source: http://www.lapresse.ca/le-droit/chroniqueurs/denis-gratton/les-grandes-entrevues/201511/27/01-4925528-marc-bureau-lecolo.php)

 

Après huit années à la barre de la municipalité - de 2005 à 2013 -, il a été défait il y a deux ans par Maxime Pedneaud-Jobin. Et ce soir-là, le maire défait a promis à son successeur qu'il n'interviendrait jamais publiquement dans les affaires de la Ville. Bref, Marc Bureau n'allait jamais jouer la belle-mère.

«Il faut laisser les gens qui ont été élus faire ce qu'ils ont à faire», a déclaré M. Bureau dans une très rare entrevue accordée depuis sa défaite à la mairie de Gatineau. «Quand on est élu, a-t-il ajouté, on essaie de faire le mieux possible au meilleur de nos connaissances. C'est (un poste) très demandant qui exige beaucoup de temps.»

Marc Bureau, 60 ans, ne s'ennuie pas du tout de ses années à l'hôtel de ville de Gatineau. C'est un homme détendu, souriant et jovial que LeDroit a rencontré cette semaine. Tout le contraire de celui qui était parfois perçu comme crispé et hésitant durant ses huit années à la mairie, et dont le leadership a souvent été remis en question. Des perceptions et des commentaires qui, dit-il, ne l'ont jamais atteint.

 

«On se fait une carapace en politique et il faut être capable d'ignorer ces commentaires-là, a-t-il laissé tomber. On a des plans de match et il faut les suivre pour aller de l'avant. Mais je ne m'ennuie pas de la politique au quotidien et je ne la suis pas vraiment. Je m'ennuie plutôt des gens et des rencontres que je faisais avec des citoyens exceptionnels. C'est plutôt ça qui me manque. 

«J'ai fait deux voyages, en Afrique et au Brésil, après les élections de 2013. Et j'ai pensé beaucoup. J'avais reçu plusieurs offres (d'emplois). Alors j'ai choisi de faire ce qui m'avait le plus animé à la mairie: le développement durable. Durant mes dernières années à la mairie, Gatineau a été choisie la ville la plus verte du Québec. Donc, je continue un peu dans cette même veine.»

C'est d'ailleurs à titre de président des conseils d'administration d'Enviro Éduc-Action et du CREDDO (Conseil régional de l'environnement et du développement durable de l'Outaouais) que Marc Bureau a pris la plume cette semaine dans une très rare sortie publique.

Dans sa lettre adressée au Droit, l'ancien maire invite la population de Gatineau à prendre part à une marche pour l'environnement qui se tiendra dimanche, avec un départ à la Maison du citoyen de Gatineau, à 12h20, pour aller rejoindre les milliers de personnes qui se donneront rendez-vous à l'hôtel de ville d'Ottawa.

Et c'est aussi à titre de président de deux organismes environnementaux que Marc Bureau a commenté la construction possible des deux «tours Brigil» de 35 et 55 étages au centre-ville de Gatineau.

«Je ne ferai pas de politique, a-t-il prévenu. Mais au niveau de l'environnement, je pense que c'est souhaitable parce qu'il y a beaucoup d'avantages à ces deux tours. L'eau et toutes les facilités sont là, au centre-ville. Deux tours coûtent beaucoup moins cher à la Ville que 500 maisons unifamiliales en banlieue. L'étalement urbain ne fonctionne pas, il est dommageable pour l'environnement et coûte très cher. Mais si j'ai réalisé une chose au cours de mes 14 années en politique, c'est que la densité (urbaine) est toujours l'élément du développement durable le plus difficile à vendre auprès de la population.

- Êtes-vous d'accord avec le président de la Chambre de commerce, Antoine Normand, qui a qualifié l'approche du promoteur Gilles Desjardins (Brigil) d'approche "crois ou meurs"?

- (Rires.) Je ne commenterai pas ça! Mais disons que les promoteurs ont souvent de bonnes intentions, et ils pensent parfois que de dire qu'ils vont investir des centaines de millions de dollars sera vendeur en partant. Mais je pense que M. Desjardins a fait la bonne chose en s'unissant avec Douglas Cardinal (l'architecte du Musée canadien de l'histoire). La dynamique a changé depuis. Et je pense que M. Desjardins doit continuer de travailler avec les citoyens. Mais c'est sûr que la densité est toujours dure à vendre.»

 

Robert Labine

Ancien maire de Gatineau

 

Quand le destin nous rattrape


Lundi prochain, à la Maison du Citoyen, les gens de Gatineau auront l’occasion de s’exprimer à propos de la revitalisation du centre-ville et de la Place des Peuples, un projet structurant qui répondrait au besoin de la ville en matière de densité et d’essor économique. 

Pour ma part, j’estime que c’est en quelque sorte notre destin qui nous rattrape, puisqu’en 1974, Fernand Philipe, homme d’affaires de Gatineau, a acheté les terrains où serait située la Place des Peuples, et ce dans le but d’y ériger des tours à condos comprenant des espaces commerciaux. Malheureusement, monsieur Philippe est décédé en 1975, sans avoir pu voir son rêve de grandeur se matérialiser. Et, en ce qui me concerne, c’est un rendez-vous avec notre destin qui a été raté, et cela ne fait pas de doute dans mon esprit que cela a eu impact sur le développement de notre région. Heureusement, plus de quarante ans plus tard, une deuxième occasion se présente à nous avec le projet de monsieur Gilles Desjardins. 

 

Nul n’est prophète dans son pays? 

 

Gilles Desjardins a à coeur l’épanouissement de la ville de Gatineau. Il est un homme de parole, né à Gatineau et d’une famille gatinoise. Son entreprise est aussi à Gatineau. Je ne peux donc faire autrement que de me poser la question : va-t-on repousser un entrepreneur de la région qui a mené à terme tous ses projets, et qui a toujours autant agi qu’il parle? Est-ce que l’on va faire en sorte que Gilles Desjardins ira construire son projet l’autre côté de la rivière? La réponse est non, car j’ai confiance dans nos élus et dans la population.

 

Quatrième ville en importance


Chaque ville doit se doter d’infrastructures et de grands projets qui vont lui permettre de se démarquer et de faire cette ville la fierté de ses citoyens. Ce n’est pas tout de dire que nous sommes la 4e ville en importance au Québec. Il faut le démontrer. Et, en ce sens, c’est ce dont on s’attend de nos leaders politiques. On s’attend qu’ils fassent preuve d’audace, de vision, et que par le fait même ils soient une inspiration pour le reste de la population.

 

Un emplacement de choix 

 

Ce n’est pas par hasard que Gilles Desjardins désire bâtir son projet sur Laurier. C’est un emplacement magnifique et stratégique. C’est sans compter que toutes les infrastructures municipales sont déjà en place. Ça représente beaucoup d’argent en taxes annuellement pour la ville, sans que nous ayons à débourser davantage d'argent des contribuables. 

Pour terminer, j’estime que c’est très rare dans la vie que nous ayons une 2e chance. Et, c’est ce que nous offre Gilles Desjardins et son équipe, avec le projet Place des Peuples. J’espère que nos élus ne passeront pas à côté de cette occasion en or d’aller à la rencontre de notre destin comme ville, afin que la 4e ville en importance rayonne partout au Québec et au Canada.

 

 

Gaétan Cousineau

Ancien Maire de Gatineau

 

 

Mardi le 19 mai 2015, j’ai été convié par la Chambre de commerce de Gatineau au dévoilement  d’un projet proposé par Brigil Construction, et qui vise la construction de deux tours de 55 et de 35 étages ainsi que d’une place publique, au centre-ville de Gatineau. Sous le nom de Place des peuples, M. Desjardins et son équipe aimeraient construire la tour Renaissance (70 rue Laurier) et la tour Alliance (61 Laurier) comprenant des espaces commerciaux (commerces au détail et bureaux), un hôtel cinq étoiles, un hôtel boutique, des condos, un restaurant, un Lounge urbain, une salle d’entraînement, un spa ainsi qu’un grandiose observatoire.

 

Ce projet est prestigieux, ambitieux, bien conçu, et il fera l’envie et la fierté de plusieurs. Il s’agit d’un projet que tous auraient considéré « normal », s’il avait été proposé sur la rive ontarienne. Mais là, voyez-vous, ce n’est pas le cas, il est pensé pour la rive québécoise, et de surcroît, à Gatineau.   

 

Je lève mon chapeau M. Desjardins et son équipe, et je lui dis : « vous avez du culot, de l’ambition et de la vision pour votre ville : Gatineau ». C’est pourquoi, en tant que citoyens, nous devons avoir autant d’ambitions que cet homme d’affaires de Gatineau qui a fait ses preuves, et nous aussi devons avoir confiance qu’un tel projet prendra tout son sens à Gatineau.

 

M. Desjardins a ouvert un bureau de vente au 61 rue Laurier, et il invite les citoyens de Gatineau à venir s’informer sur le projet. Je vous invite à y aller nombreux. Cette visite saura vous convaincre qu’un tel projet est possible et désirable à Gatineau.

J’ai 70 ans, je suis né au cœur du Gatineau Mil et j’ai vécu ma jeunesse dans Pointe-Gatineau avec ses 3500 pointus du temps. J’ai même connu le père de l’homme d’affaires Gilles Desjardins. J’ai été conseiller municipal pendant 4 ans, après la première fusion imposée de 1975, et j’ai travaillé au premier plan d’aménagement de cette ville composée de 75 000 habitants, à l’époque. J’ai connu une deuxième fusion en janvier 2002, celle qui a fait de Gatineau la 4e ville en importance au Québec avec plus de 276 000  citoyens. Deux fusions porteuses d’une promesse d’harmonisation du développement et de réductions des dépenses par la mise en commun des services qui pourraient enfin nous permettre de prendre notre place par rapport à Ottawa, notre capitale nationale. 

 

Je me pose donc la question suivante : « Et, si nos efforts durant ces deniers 40 ans nous emmenaient à voir encore plus grand que le simple fait d’être une banlieue d’Ottawa? ».

 

C’est ce que nous propose M. Desjardins avec son projet Place des Peuples. Je vous invite donc à prendre connaissance du projet qu’il propose, car je crois qu’il a raison de croire – et de nous le faire réaliser – que Gatineau à tous les atouts pour devenir un pôle de développement économique, touristique et culturel, au sein de la capitale nationale. 

 

En appuyant M. Desjardins dans son projet Place des Peuples, nous aurons désormais des infrastructures de grande qualité pour attirer les touristes, à deux pas de la colline parlementaire, en leur proposant le meilleur point de vue de toute la région – meilleur que celui du Parlement –, et ce, de notre côté de la rivière. Quelle brillante idée, M. Desjardins, que cet observatoire au 55e étage.

 

La présentation visuelle (vidéo 3D) qui nous a été dévoilée le 19 mai nous a entre autres rappelé à quel point nous avons une région extraordinaire, et à quel point le 61-70 est un emplacement au potentiel inégalé. Imaginez toutes les retombées pour nos commerçants, nos citoyens, nos boutiques, nos restaurants, par cet accroissement de densité au cœur de la Ville.

 

M. le Maire, mesdames et messieurs les conseillers, je vous invite à porter une attention particulière à ce projet d’envergure pour Gatineau. Vous vous devez de recevoir positivement ce projet; vous aurez prochainement des discussions de grande importance pour bien marier ce projet à la sauvegarde du patrimoine – il y a d’ailleurs plein de bons et de mauvais exemples, ailleurs dans le monde, pour nourrir votre réflexion –, mais rappelez-vous que les villes qui réussissent et qui bougent sont celles qui s’engagent vers l’avenir par la collaboration et non la confrontation. Il y a des questions de zonage à régler, des questions de patrimoine à régler, des questions à répondre, des garanties à obtenir, mais l’aspect le plus important est en place; un projet privé d’envergure vous est proposé par un promoteur sérieux – originaire de Gatineau et ayant son entreprise à Gatineau – et ayant toutes les ressources pour le faire. Bien des villes, beaucoup de maires et de conseillers aimeraient être à votre place.

 

Ce projet, lorsqu’il sera mené à bon port, saura donner à Gatineau une place unique dans l’Ouest du Québec, dans la capitale nationale et au Canada. Cela est sans compter les avantages financiers indéniables pour la Ville, pour ses citoyens et pour sa santé économique. Je vous invite à travailler ensemble à sa réalisation. Assurons-nous que le projet Place des Peuples voit le jour chez nous, et non de l’autre côté de la rivière. Ayons confiance, soyons capables de voir grand. Merci à M. Gilles Desjardins, puisque c’est ce qu’il nous propose.

 

 

Jocelyne Houle

L'ancienne maire de Buckingham 

 

Enfin un Wow

Quel projet grandiose! Digne de la 4 eme ville en importance au Québec .
On entend toujours parler de projet "'grande ville" eh bien c'en est un. Il est gage  d'essor économique, réunissant revitalisation,densification,attrait touristique et rapportant d importantes
taxes a la ville, voila ce dont Gatineau a besoin!

Je vous offre mon appui inconditionnel et j espère que la population en fera tout autant.

 

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